jeudi 4 septembre 2014

Gatwick Airport vs. French Airport

Après l'évocation de ce parcours du combattant et des aberrations de l'administration française, passons aux choses sérieuses avec les joyeusetés des aéroports.



Prendre l'avion pour aller à London c'est imposé à nous car nous habitons trop au sud de la France pour espérer tirer un quelconque avantage de la traversée de la Manche en Eurostar ou en Ferry. Le bon point, c'est qu'on a pu laisser la voiture à l'aéroport pour une somme raisonnable et la retrouver entière à notre arrivée. Ouf. La mauvaise surprise, en revanche, pour des gens comme nous qui n'avions pas pris l'avions depuis une décennie au moins, c'est le contrôle des personnes. 

J'ai fait bipper le portique à l'aller et ma fille, au retour. Why? Mystère et boule de gomme. En France, un aéroport de taille moyenne, je me suis fait fouillée « au corps » dans les règles de l'art par une madame et ça a pris deux minutes. À Gatwick Airport, un grand aéroport doté de deux terminaux entre-lesquels-il-faut-prendre-le-train-tellement-qu'ils-sont-éloignés, la sécurité est tellement high tech que Mistinguett a dû entrer dans une cabine spéciale, qui doit sans doute scanner au laser, aux infra-rouges ou à je ne sais quoi, le corps des personnes ayant malheureusement pour eux déclenché le bip. Elle a aussi dû ôter ses chaussures à lacets, ce qui nous à fait perdre un temps considérable (ceux qui ont des enfants en bas âge comprendront de quoi je parle :P ), qui sont également passées dans un détecteur spécial. 

Et, bien entendu, pendant tout le processus, interdiction aux parents de s'approcher de l'enfant, ce qui m'a paru un peu idiot, vu que Mistinguett, ne parlant pas anglais, ne comprenait pas un traître mot de ce que les agents de sécurité lui disaient... On aurait pu gagner un peu de temps s'ils m'avaient laissé traduire. Mais bon, moi je dis ça, je dis rien. 

Outre les bouteilles d'eau que nous avons dû abandonner à l'aller comme au retour, M. Isis a également dû tomber la ceinture (youhou !).


Après cet épisode, qui nous a déjà passablement retardés, nous avons dû traverser en courant la zone de Duty Free. Si, en France, il s'agissait d'une simple boutique à taille humaine, à London, la zone s'étend sur plusieurs niveaux (qu'on nous oblige évidemment à traverser pour aller jusqu'à la porte d'embarquement) et fait la taille d'un supermarché. Oui madame.

Pfffiou. Une fois arrivés dans l'avion (5 minutes avant la fermeture des portes d'embarquement), on a respiré.

Contrairement à moi, qui ai toujours une boule au ventre qui me remonte dans la gorge à l'instant T, Mistinguett n'a pas eu peur de l'avion, ni au décollage, ni à l'atterrissage. Elle veut retourner dans l'avion :-)




Autre bémol du voyage, à retenir pour une prochaine fois : comme nous nous y sommes pris au dernier moment, je n'ai pas pris le temps de me renseigner sur les différents aéroports londoniens, qui sont au nombre de quatre (si, si). Du coup, on a payé pas moins de 90 euros en navette aller-retour jusqu'à Vicrotia Station, pour M. Isis et moi-même (Mistinguett ne payait pas, ouf !), alors qu'on aurait pu s'en tirer pour moitié prix en choisissant le bien nommé London City Airport, situé à quelques 9 kms de la ville, contre une cinquantaine pour Gatwick. Qu'on se le dise.





Et vous, vous aimez voyager en avion ?




Si vous êtes bien sage, je vous parlerai la prochaine fois des bizarreries du métro londonien...






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