dimanche 4 septembre 2016

Je suis malaaaaade, complètement malaaaaaade...

Tout est dans le titre :-)

Depuis notre retour, j'accuse le coup du voyage et je paye la facture pour le surmenage vécu avant le départ.

J'ai été très mal dès le premier pas posé sur le sol français.
Vertiges, intolérance à la chaleur, suffocation... crise de tétanie au volant (avec ma fille à l'arrière)...

Après analyses, il s'avère que mon taux de fer dans le sang est bien bas (d'où la fatigue  et l'impression de se traîner tout le temps, avec obligation de se reposer allongée dès que je bouge un tant soit peu...).

C'est pas très grave, j'ai déjà connu ça après mon accouchement. 
On m'a prescrit des comprimés de fer pendant deux mois, à la suite de quoi, tout devrait rentrer dans l'ordre.
J'ai des envies de viande rouge et j'ai la fringale tout le temps (du coup, pour tenter le Non Régime façon Valvita, c'est pas le moment, je crois !).

L'autre partie du problème (et de la maladie), vient visiblement d'un trop plein de stress. Lequel est arrivé en premier : la fatigue, le stress, le manque de fer, on n'en sait rien, mais le résultat est là. Mon corps a tiré la sonnette d'alarme et il va falloir que j'en tienne compte et essaie de faire ce qu'il faut pour me soigner.

Le médecin a dit « Vous, vous avez besoin de vider votre sac ; y'a un truc qui n'est pas passé ». Bien vu, je pense.

Donc je vais aller consulter, et peut-être entamer une thérapie, on va voir ça.

Le stress se traduit au quotidien par des crises d'angoisse en présence de personnes dans les espaces réduits, et surtout au volant, ce qui fait que je ne peux plus conduire sans avoir des palpitations, des tremblements ou le souffle coupé. C'est très handicapant, surtout pendant la semaine, où c'est moi qui gère ma fille tout le temps. 

Heureusement que je peux continuer quand même à travailler (vu que je travaille à la maison, je n'ai pas besoin de prendre la voiture !), mais j'ai quand même des difficultés à me concentrer. 
Dans une conversation, je dois faire des efforts pour ne par perdre le fil, et il 'arrive d'entamer quelque chose et d'oublier ce que je faisais. Inutile de préciser que c'est totalement nouveau pour moi et très déstabilisant. J'ai toujours eu une excellente mémoire et en était très fière. Aujourd'hui, j'oublie la plupart des choses, surtout si l'information m'a été donnée en phase de stress.

Du coup, j'ai pris du retard sur mon planning des cours de FLE via le CNED. Il me reste un devoir à rendre avant le 30 septembre, que j'aurais dû faire pendant le mois d'août. Et il me reste 3 modules à terminer d'étudier également. 

Souhaitez-moi bon courage !






mercredi 10 août 2016

Up-side down - 2

Quelques mots sur le voyage et la logistique...

Avant de partir, nos amis nous avaient dit : « Prenez des vêtement chauds, car chez nous, c'est l'hiver en ce moment ; mais prenez aussi des vêtements légers pour quand vous serez dans le désert, car il y fait 30 °C ! ».

La valise a donc été un petit casse-tête à préparer, multiplié par trois, puisque nous sommes partis en famille. Néanmoins, nous avons réussi à voyager léger, en emportant seulement 2 valises pesant 10 et 15 kilos, plus un bagage à main de moins de 7 kilos. (Oui, je sais, nous sommes des champions :-) !!)

Le voyage en lui-même s'est très bien passé, mis à part que nous avons failli raté notre train à Montpellier (la gare de départ) qui nous menait à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à Paris.
Quatre heures de train, plus 22 heures de vol avec 3 heures d'escale à Hong Kong...
En tout, plus de 30 heures de voyage porte à porte. Inutile de dire que nous sommes arrivés très fatigués : nous avions très peu dormi la veille, très peu dans le premier avion où, malheureusement, nous étions entourés de plusieurs bébés qui avaient beaucoup de mal à dormir, et on les comprend..., et à peine mieux dans le deuxième avion.

Le décalage horaire, en fin de compte, n'a pas été si pénible. Nous nous sommes juste éveillés tôt le matin pendant trois jours, avec du mal à se sortir du lit quelques heures après. 

La fatigue du voyage, par comparaison, est bien pire à supporter. Sans compter les différences de température entre l'avion (froid !), la ville de départ (30 °C), la ville d'escale et la ville d'arrivée (15 °C).

Le retour s'est passé à peu de choses près dans les mêmes conditions qu'à l'aller, c'est-à-dire bien, le stress d'aller vers l'inconnu en moins, et la tête pleine de fabuleux souvenirs :-)


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Voici quelques spécimens que nous avons croisés lors de notre séjour, soit au Taronga Zoo de Sydney, soit dans les parcs ou dans les rues pour les oiseaux.

Nous avons aussi vu une ferme de kangourous et une autre de dromadaires, mais vous verrez ça quand je vous parlerai de notre séjour dans le Centre Rouge (le désert australien).





Les ibis se promènent dans les rues et les parcs à l'affût des miettes laissées par les promeneurs.

Le martin triste (Indian Myna) est un peu plus gros qu'un moineau et beaucoup plus bavard !

Un dendrolague ou kangourou arboricole

Des perroquets

Un émeu

Un koala

Un faisan doré

Un iguane vert

Un lézard à collerette (enfin, je crois !)



Il faudra attendre la suite pour voir d'autres spécimens d'autres espèces :-)

Up-Side Down - 1

Me re-voilà enfin pour vous faire un petit compte-rendu de nos vacances d'été qui se sont achevées il y a déjà quelques semaines. La reprise a été (très) dure !

Nous avons réalisé un voyage dont je rêvais personnellement depuis des années (presque 20 ans). Je ne remercierais jamais assez nos amis de nous avoir accueillis à Sydney, ce qui nous a permis de réaliser de sacrées économies, et de pouvoir bouger (un peu) sur place.

Je reviendrai faire plusieurs posts sur les différentes parties de notre séjour.

Voici quelques photos pour commencer, qui concernent Sydney, où nous avons passé la majeure partie de notre séjour :


L'opéra de Sydney (The Opera House)

Le pont de Sydney qui enjambe la baie de Sydney





Nos amis habitant au nord de Sydney (North Sydney), de l'autre côté de la baie, nous prenions tous les jours le train qui passe sur ce pont, pour nous rendre dans le « centre » Sydney. Il faut mettre des guillemets, car Sydney est une ville aux proportions démesurées. Ce que nous appelons « centre ville » en Europe, pour nos villes à taille humaine, correspond à la partie la plus ancienne, à savoir le quartier du port, à peu près. Mais en réalité, le centre ville de Sydney est immense, et s'étale de part et d'autre de la baie de Sydney, à tel point qu'il faut prendre le train pour se rendre d'un point à un autre.



La superficie de Sydney recouvre la totalité de l'Île-de-France...






L'Hôtel de Ville (Town Hall)

Sydney, ville nouvelle


La cathédrale Sainte-Marie (Saint Mary Cathedral)




Prochain post sur la faune australienne :-)



Emblème de l'Australie, encadré par un kangourou et un émeu.











vendredi 22 avril 2016

Chalazions : le retour

Nous pensions qu'ils n'étaient plus qu'on lointain souvenir, quand ils sont réapparus sans crier gare, un an quasiment jour pour jour après le premier épisode qui s'était soldé par un passage au bloc opératoire pour les faire retirer.

Après une phase de panique inévitable et presque insurmontable (oh non ! il va falloir de nouveau la faire opérer...), accentuée par une étrange maladie de Diablotin survenue à quelques jours près au même moment (courir entre le vétérinaire pour le chat et les médecins pour Mistinguett était loin d'être une partie de plaisir !), il semblerait que cette nouvelle attaque soit en train de se résorber d'elle même...

Il faut dire que le chalazion est un phénomène très étrange et peu ou pas expliqué par la médecine. On connaît bien la cause mécanique : 

Le chalazion désigne une inflammation de la paupière et un enkystement des glandes de Meibomius. Il apparaît comme une boule nichée sous la peau qui peut causer une douleur désagréable pour chaque patient atteint de cette maladie. Il provient de l’obstruction du petit canal responsable du drainage de la glande de Meibomius. (source : http://chalazion.biz/)

 ... mais pas vraiment l'origine de l'apparition du chalazion. Certains avancent le stress, d'autres des troubles d'astigmatisme, ou encore la pollution atmosphérique...

Du coup, c'est un peu compliqué de prévenir efficacement la récidive.

Dans le cas de Mistinguett, on nous avait bien prévenus que le phénomène pouvait revenir, mais j'avoue qu'au bout d'un an de tranquillité, même si j'avais tendance à lui examiner régulièrement les yeux, je pensais qu'on était à l'abri... Eh bien non !

Le bon côté, après avoir tant galéré l'année dernière, c'est que cette fois, toute la famille était parée. On a eu les bons réflexes dès le début. J'ai mis tout le monde sur le coup dès la première apparition ! Je suis allée voir mon médecin traitant avec l'ordonnance prescrite par l’ophtalmo qui avait opéré Mistinguett l’année dernière, j'ai téléphoné à l'ophtalmo pour savoir si on pouvait passer entre deux, et surtout, on a commencé le traitement dès le premier jour.

Car, s'il y a bien une chose que l'on a apprise, c'est que le chalazion a toutes les chances de se résorber de lui-même si on le détecte et s'en occupe dès les premiers signes. Comme on est devenus des experts ès chalazion (le médecin pensait que c'était un orgelet, mais pas nous, et on avait raison !), on a tout de suite pris le problème à bras le corps :

- compresses d'eau chaude matin et soir sur les yeux
- massage des yeux avec un gant (c'est pour liquéfier le sébum et empêcher la formation d'un kyste)
- application de la pommade Sterdex à la cortisone 2 fois par jour
- 1 goutte du Chibro-Cadron (collyre) 4 fois par jour

Plus la petite astuce trouvée cette année :

- Passer un bijou en or plusieurs fois par jour sur le chalazion


Au début je n'y croyais pas trop, et j'avoue que je ne sais toujours pas si ça a un effet quelconque, mais les résultats sont là : 

- Le premier à être apparu à la paupière inférieure gauche est totalement invisible à ce jour, après seulement une semaine de ce traitement. Seule une légère rougeur reste visible pour nous qui savons qu'elle avait quelque chose à cet œil ;

- Le deuxième, au coin de la paupière supérieure droite a nettement diminué de volume et n'est plus rouge du tout. On devine encore le petit bouton, nous qui savons où regarder, mais rien n'est visible pour qui ne sait pas.


Je suis vraiment soulagée et j'espère de tout cœur qu'ils ne vont pas se remettre à grossir quand nous arrêterons les compresses d'eau chaude...

Reste à attendre les résultats des analyses concernant la maladie de Diablotin... On croise les doigts pour que ça soit quelque chose de pas trop moche, et surtout de curable facilement !

Bon week-end à tous !











vendredi 5 février 2016

Lorsqu’elle referma sa valise...



Lorsqu’elle referma sa valise, elle était persuadée que sa vie allait changer. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’on l’observait…

Elle avait tout préparé. Les vêtements d'hiver et les vêtements d'été, les affaires de toilette et la trousse de premier soins, l'indispensable matériel pour écrire et la peinture aussi, en se disant que, là-bas, elle aurait enfin du temps pour s'y essayer.

La préparation du voyage avait été laborieuse mais, dans le même temps, un beau défi à relever. Un vrai parcours du combattant, constitué de démarches et de prises de décisions. Un premier pas dans sa vie d'adulte, et le pâle reflet de tout ce qu'elle avait eu à entreprendre par la suite.

En passant la porte pour le grand départ, elle savait que, lors de son retour dans cet appartement, programmé pour l'année suivante, rien ne serait plus jamais comme avant. C'était une page de sa vie qu'elle tournait et elle n'avait qu'une hâte : de commencer à vivre sa nouvelle vie.

Elle était partie et n'était revenue que brièvement, à une ou deux reprises, parmi les siens. Une première fois pour les Fêtes, dans la maison de vacances, et non dans cet appartement ; une visite éclair ensuite, pour accueillir le nouveau-né de la famille ; puis quelques jours en été, histoire de se montrer.

Quand elle était revenue dans l'appartement parisien, un an après, ça n'avait été qu'une façon de se prouver à elle-même que sa décision de vouloir quitter définitivement « tout ça » était bien la bonne.

Et cette décision, celle qui l'observait dans l'appartement de Paris, le jour où elle avait fait sa valise, un an plus tôt, ne pouvait pas la lui pardonner. Celle qui l'observait avait bien compris que ce départ serait irrémédiable et sans retour. Elle sentait que les longues heures passées ensemble à se câliner allaient disparaître à jamais.

Dans la maisonnée, tout le monde faisait comme si de rien n'était et continuait de vaquer à ses occupations, sans montrer la moindre émotion ou faire la moindre allusion au départ imminent, mais pas elle. Le jour où la valise était apparue, qu'elle s'était remplie peu à peu de choses et d'autres, et qu'elle avait commencé à comprendre ce qui se tramait, elle s'était sentie abandonnée, trahie et perdue. Alors, pour se venger, elle avait pris le parti de se terrer dans son coin, histoire d'exprimer sa désapprobation, et peut-être espérant un peu d'attention de la part de celle qu'elle appréciait le plus dans la maisonnée, puisqu'il paraissait évident qu'elle ne pourrait la faire revenir sur sa décision.

Lors de son retour dans l'appartement, celle qui avait quitté le foyer un an plus tôt, s'attendait à un accueil chaleureux, peut-être pas de la part de tout le monde, mais au moins d'elle. Mais il n'en fût rien. On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l'homme, mais on n'oublie de dire que le chat est le plus rancunier des animaux de compagnie. Mademoiselle Croquette l'ignora superbement pendant le mois qu'elle passa sur place avant de repartir vers de nouveaux horizons. Elle eut beau la cajoler, lui servir ses mets préférés, la prendre sur ses genoux près du radiateur, comme au bon vieux temps, rien n'y fit. Elle était tout bonnement devenue transparente à ses yeux. Et, au fil des années, malgré tous les efforts déployés à chaque nouvelle occasion, la chatte resta totalement de marbre à toutes ses avances.

Mademoiselle Croquette, si tu m'entends de là-haut, sache que j'ai été bien punie et que je m'en veux terriblement de ne pas avoir pu retrouver notre complicité de nos jeunes années.

Bernard Werber a dit : « Les chiens voient que les hommes leur donnent à manger, donc ils pensent que les hommes sont leurs dieux. Les chats voient que les hommes leur donnent à manger, donc ils pensent que les chats sont leurs dieux. »

J'espère que Mademoiselle Croquette n'a souffert de mon départ que dans les premiers temps et que la froideur qu'elle m'a manifesté par la suite n'était plus qu'une vieille habitude sur la fin.

Ce récit à la troisième personne est ma participation au défi d'écriture d'Agoaye (cliquer sur le lien ci-dessous pour en savoir plus et découvrir les participations des autres blogueurs). J'y raconte un événement de ma vie réelle, qui s'est produit quand, à 18 ans, j'ai quitté la maison familiale pour aller passer un an à Barcelone.

Alors que Mademoiselle Croquette s'entendait à merveille avec moi, qui était la plus douce et la plus calme de la famille, elle m'a littéralement tourné le dos en vrai à partir du moment où je suis partie de la maison. J'ai toujours gardé comme un goût d'inachevé en moi, comme une relation amoureuse qui aurait pu se concrétiser mais qui n'a jamais vraiment pu exister...