mercredi 23 décembre 2015

Pochette au crochet tunisien



Voici donc quelques photos de ma pochette-cadeau.

 




Parallèlement, j'ai aussi réalisé mes tout premiers amigurumis.

En voici quelques échantillons.


















Bonnes fêtes à tous et à l'année prochaine !








Le crochet tunisien

Depuis peu, après une longue pause de plusieurs mois, je me suis remise au crochet. Je suis en quête de nouvelles techniques, parce que j'ai envie de changer des carrés granny, ou des ouvrages en brides ou double brides (point qui m'a permis de réaliser mon couvre-lit).

Au fil de mes errements sur le Web, j'ai donc découvert une technique qui m'était inconnue jusque ici, j'ai nommé le crochet tunisien, ou « entrelac crochet » en anglais (on dit aussi « Tunisian crochet »).

J'ai trouvé de merveilleuses vidéos sur YouTube qui m'ont donné envie d'essayer. J'ai fait un test avec des bouts de pelote, pour lequel j'ai confectionné un petit sac-pochette pour me rendre compte du rendu final. 

Je suis totalement séduite par la technique et l'aspect « tricoté » du point. Le principal avantage est que les carrés se montent les uns aux autres en même temps qu'on les confectionne, ce qui permet d'éliminer tous les fils de montage disgracieux et si fastidieux à camoufler une fois l'ouvrage achevé.

En quoi consiste ce point ?


Plutôt que de vous donner des explications, je vous renvoie vers la vidéo ci-dessous, qui montre clairement l'opération. En gros, on crochète une fois dans un sens sans tomber les mailles, puis on repart dans l'autre sens (sans retourner l'ouvrage) en les faisant tomber une à une.



Ensuite, j'ai utilisé ce tutoriel (en anglais, mais la vidéo est très bien faite et très nette) pour une couverture en crochet tunisien, que j'ai adaptée pour réaliser ma petite pochette de test.



Voici une photo de la pochette-test.




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Cela fait un moment que j'avais ce post dans mes brouillons. Depuis le temps, j'ai donc réalisé ma deuxième pochette « pour de vrai » destinée à être un cadeau. J'ai donc peaufiné la technique pour améliorer le rendu.


Rendez-vous au prochain post pour voir à quoi ça ressemble :-)

mercredi 25 novembre 2015

Les petites nouvelles

En vrac, parce qu'il est grand temps que je me remette à bloguer, même si je n'ai pas pour habitude d'étaler ma vie privée ou professionnelle sur mon blog...

Les derniers mois sont passés à une vitesse folle.

J'ai passé les rênes de l'assoc dans laquelle j'exerçais la fonction de présidente depuis l'année dernière. Sans trop m'étaler, je voulais "faire les choses bien" et coacher la nouvelle présidente qui a repris la fonction par pur altruisme, car elle ne voulait pas que l'assoc disparaisse (et parce que personne ne voulait assumer cette charge), mais sans savoir réellement où elle mettait les pieds. C'est en plus une personne fragile qui se laisse très facilement déborder. Bref. Je l'ai aidée tant que j'ai pu pendant 3 mois. J'arrive au terme de ce que je m'étais proposé de faire. L'assoc organise une très grosse manifestation ce week-end. J'ai dit que j'aidais à l'organisation de celle-ci, et puis c'est fini !

Trop prenant, trop de stress, trop de tout...

Et puis j'ai d'autres projets, entre autres je viens de passer le test d'accès au DAEFLE (Diplôme d'aptitude à l'enseignement du Français comme langue étrangère). Si je réussis le test, j'aurai le droit de démarrer la formation à distance dès le mois de janvier. Ça va être coton, mais je suis motivée.

Le test, c'était vendredi (le 20, pas le 13). Pour ce faire, j'ai dû me rendre à Montpellier, en effectuant un périple comprenant 45-min-de-voiture-quand-tout-va-bien, 45-min-de-train-quand-tout-va-bien et 12 min de tram sur Montpellier, et pareil au retour, sans compter le retard du train à l'aller et au retour (sinon, c'est pas drôle), et tous les désagréments liés à la grande ville. Ça faisait une éternité que je n'avais plus mis les pieds dans les gares et transports en commun, et je n'ai pas aimé le bain de foule. Les gens pressés sur le quai, les fumeurs toujours aussi nombreux et les rames toujours aussi bondées. J'ai mangé mon petit sandwich dans la gare. Ça m'a rappelé mes années étudiantes... :-)

Le test s'est bien passé. Je me suis moi-même impressionnée. Moi qui ai toujours été stressée à mort par tous les examens que j'ai pu passer tant adolescente que dans ma jeune vie d'adulte, y compris l'examen du permis de conduire, que j'ai dû représenter de nombreuses fois tant je me laissais déstabiliser par mon stress et mon manque de confiance en moi... Cette fois, j'ai réussi à me raisonner, en me disant qu'il ne s'agissait que d'un test pour évaluer ma capacité à m'exprimer en français et que je ne pouvais pas ne pas y arriver. La note demandée étant la moyenne (10/20) et le barème de notation étant détaillé sur la copie, j'ai été rassurée. J'ai tout fait dans les temps. Pour la partie à rédiger, que j’appréhendais le plus, j'ai même pu tout faire au brouillon intégralement avant de recopier, car le nombre de mot demandé (entre 500 et 700), contrairement à des sujets blancs sur lesquels je m'étais entraînée avant, était tout à fait raisonnable pour le temps imparti (2h15).

Bien sûr, en y repensant après coup, j'aurais sans doute pu faire autrement, et je sais qu'une faute d'orthographe simple — au moins — s'est glissée dans ma copie, mais je ne pense pas que cela me pénalisera. C'est la première fois que je ressors aussi confiante d'un examen ! (Peut-être que j'ai tort, et que dans deux mois je reviendrai pleurer sur ce même blog en pestant contre ciel et terre... Toujours est-il que mon état d'esprit d'aujourd'hui est très serein, et c'est tellement rare que je ne peux m'empêcher de le dire :-) )

Les attentats de la semaine précédent le test m'ont complètement anéantie moralement. Je n'ai pas envie de m'étendre dessus, car je pense que cela m'a touchée comme tout le monde. Même mes clients anglais m'ont exprimé leur sympathie (alors qu'ils ne l'avaient pas fait lors des précédents attentats du début de l'année).

Mistinguett m'a fait plusieurs fois des frayeurs avec sa bronchite asthmatiforme, dont cette semaine, ce qui m'a conduite a me rendre en urgence chez l'allergologue-pneumologue. Toutefois, plus de peur que de mal est tout est bien qui finit bien.  Elle m'a aussi fait la varicelle, avant de la refiler à 3 ou 4 de ses petits camarades.... :-)


Il se fait tard, je reviendrai compléter bientôt je l'espère...

J'ai en tout cas refait surface, pour ceux qui se demandaient où j'étais passée !

Prenez bien soin de vous et couvrez-vous bien : chez nous on annonce des rafales à 100 km/h demain... Brrrr, vivement le printemps !









mercredi 19 août 2015

53 billets / S34 : Le Top 5 de mes lectures favorites



Il se trouve que j'ai déjà publié un billet intitulé : Cinq livres sinon rien. Donc, c'est « repos » pour moi, cette semaine (enfin, un peu seulement !). 





Ce premier article, que vous trouverez ici, n'est pas complet, puisqu'il répondait à un tag constitué de questions précises.

Dans mes livres ou auteurs préférés, je pourrais rajouter Ken Follet avec Les piliers de la Terre, bien sûr, mais aussi beaucoup d'autres de ses romans, Hornet Flight (Le vol du Bourdon) ou Jackdaws, par exemple, René Barjavel (clin d'œil au chef d'orchestre du projet 53 semaines...), avec La nuit des temps notamment... 

Sur ce blog, j'ai déjà parlé de mon penchant pour les polars bien écrits, comme ceux de Michael Connelly, ainsi que pour les sagas à rallonge, du type des Enfants de la Terre ou, dans un autre genre, Game of Thrones (dont j'ai commencé la lecture il y a un an.. J'en suis au tome 4 sur les 6 qu'on m'a offerts !)

Bref, mes goûts sont éclectiques ! Il faut que j'accroche au récit, et surtout aux personnages. S'ils sont en demie teinte ou un peu absents, je vais sans doute m'ennuyer et trouver le temps long. S'ils ont des caractères bien trempés, en revanche, que l'histoire est bien ficelée et que le tout est bien écrit, je vais dévorer le roman page après page sans pouvoir le lâcher.

Tiens, j'oubliais l'un des livres qui ferait peut-être partie de mon top 3 si je devais les classer : Le Syndrome Copernic de Henri Lœvenbruck. *




Et vous, quelles sont vos lectures préférées ?





* C'est là que je me rends compte que j'ai déjà fait plus d'articles sur les livres que je ne le croyais...







mercredi 12 août 2015

53 billets / S33 : Ce en quoi je crois

Cette semaine, Agoaye nous invite à parler de nos croyances.


Vaste sujet s'il en est :-)

Je crois en la communication dans le couple et dans les relations communautaires
Je crois qu'il y a un bon moment pour dire les choses
Je crois qu'après la pluie vient le beau temps
Je crois qu'il y a toujours des solutions aux problèmes, même pour ceux qui nous paraissent insurmontables et même si elle n'est pas toujours là où l'on croit
Je crois que l'on est capable de beaucoup de choses insoupçonnées
Je crois à notre capacité d'adaptation, pour le meilleur et pour le pire

Je crois aux compromis, aux nuances et à la voie du juste milieu
Je crois que le bonheur réside dans la réalisation d'une suite de petits défis personnels et en la capacité à se réjouir des grandes choses comme des choses simples














Un peu d'amour dans ce monde de brutes :-)



C'était la minute Bisounours du blog...



mercredi 5 août 2015

53 billets / S32 : Ma recette préférée



Ce thème est l'occasion de vous faire un billet culinaire :-)

Je n'ai pas vraiment de recette ou plat préféré. J'aime beaucoup de choses, d'autres beaucoup moins et certains aliments pas du tout (les fruits de mer, par exemple !).

Comme j'ai déjà publié ma recette du Tiramisu à la framboise, qui est une tuerie pour les papilles gustatives, je vais aujourd'hui vous présenter ma recette de charlotte aux fraises, testée il y a peu pour le plus grand plaisir de tous les convives.

Cela faisait quelques temps que je voulais me lancer à faire une charlotte, mais j'avais toujours repoussé faute de temps ou de courage. Lors d'un anniversaire de la famille, alors que je recherchais une idée de dessert frais par ces temps caniculaires, sur lequel l'on puisse facilement planter des bougies, je me suis motivée à rechercher une recette facile de la fameuse charlotte aux fraises.

Le résultat que je vous propose est le mélange de plusieurs recettes piochées çà et là sur le net, en y intégrant les astuces glanées au fil des commentaires trouvés.




Ingrédients

500g de fraises
Env. 30 à 40 boudoirs ou biscuits à la cuillère (selon leur taille)
6 cuillères à soupe de fromage blanc
6 cuillères à s. de crème fraîche épaisse
6 cuillères à s. de sucre
2 sachets de sucre vanillé
1 et 1/2 verre de jus de pomme + le jus d'un citron

+ du film étirable

Préparation (préparer le matin pour le soir, ou la veille pour le lendemain)

1 - Laver et couper les fraises.
2 - Dans un saladier, mettre les fraises (Réserver quelques grosses fraises pour la déco avant de servir.), le fromage blanc et le sucre en poudre. Ajouter la crème fraîche (il est conseillé de la fouetter séparément au préalable).
3 - Tapisser le fond du moule de film plastique (pour aider au démoulage). Comme je n'en avais plus, j'ai utilisé des sacs de congélation fendus aux ciseaux, ce qui a parfaitement fonctionné.
4 - Tremper légèrement les biscuits dans le jus de pomme et tapisser les bords plus le fond du moule. Il ne faut vraiment pas beaucoup les imbiber. Le mieux est de ne mouiller que la face tournée vers l'intérieur du moule. On peut tout à fait briser les biscuits pour obtenir des petits morceaux, afin de combler tous les  « trous ».
5 - Verser la moitié du mélange crème + sucre + fraises par dessus les biscuits. Couvrir de biscuits.
6 - Répéter l'opération une fois pour combler le moule.
7 - Mettre au frais au moins 6 H, en posant une assiette + 1 boîte de conserve sur le dessus (pour comprimer le tout et que les biscuits s'imprègnent bien). Astuce : Passer au congélateur 1H avant de servir. 
8 - Au moment de servir, démouler sur un plat, retirer le film plastique délicatement, puis décorer avec les fraises réservées en plus de quelques brins de menthe.

Idée n°1 : Si l'on n'a pas de moule à charlotte, on peut très bien la réaliser dans un moule à cake.







Idée n°2 : Comme je n'avais plus assez de boudoirs pour terminer ma deuxième charlotte, j'ai utilisé des palmiers pour compléter. Le goût est différent, mais ça va très bien. On peut aussi penser aux petits beurres ou même aux spéculoos, pour une charlotte encore plus parfumée.


Si vous réalisez cette recette, n'oubliez pas de venir partager vos avis !








vendredi 17 juillet 2015

Découverte musciale

J'ai un compte Deezer que j'utilise pour mettre un peu de musique en ambiance de fond quand je travaille sur l'ordinateur. C'est un compte gratuit, qui me permet de créer mes playlists et d'écouter tous les albums et artistes du monde entier que j'aime. Je peux notamment écouter à volonté les magnifiques reprises de Peter Hollens, dont j'ai déjà parlé ici.

Depuis peu, j'utilise également la fonction « Flow » de Deezer. Le site passe des titres de manière aléatoire en fonction des goûts musicaux de l'utilisateur et de ce qu'il a écouté par le passé sur le site. En général, il est assez bon pour savoir ce que je vais aimer ou non, même si j'avoue que, parfois, il est un peu à côté de la plaque ! Mais, pas de panique, dans ce cas, il suffit de passer au titre suivant, voire de cliquer sur le bouton « Ne plus me proposer ce titre », et le tour est joué.

Occasionnellement, Deezer me propose donc de nouveaux artistes qu'il pense que je pourrais éventuellement aimer.

Depuis que je suis inscrite sur le site, j'ai fait quelques découvertes musicales, que je n'aurais sans doute jamais eu l'occasion d'entendre autrement.


L'une d'entre elles est mon coup de cœur du moment

Elle  s'appelle Lullah et est Argentine. Moi qui, comme je l'ai déjà dit, n'aime pas particulièrement la musique latino en général, je suis tombée sous le charme de cette voix pleine d'énergie et de douceur à la fois. Une musique empreinte de sonorités tout à tour hispanisantes, latinos, reggae ou jazz manouche. Le résultat est étonnant et ma foi, plutôt réussi !

La chanteuse est très jeune, tout juste 25 ans, je crois. J'espère que cet EP de 5 titres, intitulé El Poquito de Suerte, augure d'un bel avenir pour elle.

Dans tous les cas, je suis bien contente de l'avoir découverte ! Et je me permets de lui faire un peu de pub ici, car, sur You Tube, elle est à peine visible, et c'est bien dommage.




Cerise sur le gâteau : pour mon plus grand plaisir, je peux enfin écouter de la musique en espagnol !


Il y a quelques temps, Deezer m'a fait découvrir un autre jeune artiste, espagnol cette fois, j'ai nommé Alvaro Soler. Quand sont titre est sorti sur le site, il était totalement inconnu en France. Aujourd'hui, produit par Universal, il fait la tournée des plages et des festivals dans toute l'Europe et ses vidéos ont plus de 15 millions de vues sur You Tube.

J'espère que Lullah connaîtra un succès similaire dans peu de temps !






jeudi 9 juillet 2015

Bambouseraie d'Anduze

Parmi les autres visites effectuées cette année, nous avons eu l'occasion de nous rendre dans les Cévennes et de visiter la Bambouseraie d'Anduze. M. Isis et moi-même y avions déjà visité le site avec nos parents respectifs dans notre enfance. Mais en vingt ans, voire plus, les bambous et autres espèces ont poussé et envahi l'espace, et les paysagistes du parc ont imaginé de nouveaux agencement, pour notre plus grand plaisir. 

Voici quelques photos de l'intérieur du parc pour un aperçu de ce petit coin de paradis !














La dernière photo montre le train à vapeur (un vrai de vrai !) qui passe tout à côté de la Bambouseraie.

Le parc Australien de Carcassonne

Tout est dans le titre !

Cette année (scolaire) a été synonyme de rush toute l'année, mais nous avons tout de même réussi à nous octroyer quelques petites pauses en famille, dont une aux alentours de Carcassonne, où nous avons eu l'occasion de visiter un parc animalier sur le thème de l’Australie. Le site n'est pas très étendu, mais est tenu par une équipe très accueillante. Nous avons bénéficié d'une visite guidée particulièrement bien montée, adaptée aux grands comme aux petits. Outre les animaux, nous avons appris tout un tas de choses sur la culture aborigène (coutumes, instruments de musique, outils de chasse, etc.).

Mistinguett a adoré voir les kangourous, nourrir les autruches et les chèvres, et entrer dans la volière aux perruches multicolores (très bon moment !).

Voici quelques photos souvenirs, qui vous donneront peut-être envie de faire halte dans ce parc original :-)











lundi 8 juin 2015

Coup de pression

Ces dernières semaines ont été marquées par une épopée médicale pour Mistinguett, qui nous a menés d'un cabinet d'ophtalmo vraiment pas recommandable (qui s'apparentait plus à une usine à gaz et à une machine à fric qu'a un lieu de soin et de respect du patient) à la table d'opération, en passant par la case « urgences » de Montpellier (pendant 6 heures !) et une autre ophtalmo, certes, non conventionnée, mais au moins humaine et très professionnelle.

Je suis ressortie de cette épreuve, qui a duré 2 mois avant qu'on finisse par trouver un médecin compétent, vidée et ébranlée psychologiquement. Faire opérer son enfant de 5 ans sous anesthésie générale pour retirer des chalazions (affection, certes bénigne) est loin d'être une partie de plaisir.

Je suis bien contente que ça soit terminé, mais j'ai encore des images et des sensations de son retour dans la chambre qui me hantent la nuit. Ma pauvre petite fille avec les yeux tellement gonflés qu'elle n'a pas pu ouvrir les yeux jusqu'à 19 heures le soir alors que l'opération était terminée depuis 14h. Elle pleurait beaucoup, avait très peur d'avoir perdu la vue, et se plaignait de la douleur. Il a fallu la rassurer (alors que j'étais à deux doigts de tourner de l'œil et de vomir la plupart du temps), la consoler, la faire patienter jusqu'à ce qu'elle puisse manger (2 heures après l'opération), puis la distraire pendant les quelques heures qui ont suivi car elle ne pouvait toujours pas ouvrir les yeux...

Beaucoup de mauvais souvenirs et énormément d'émotion. Malgré tout, je suis rassurée que tout se soit bien passé. J'espère juste que ces satanés chalazions ne reviendront pas.



Voilà donc quelques nouvelles pour celles et ceux qui lisent encore mon blog.

Je reviendrai bientôt avec quelques posts plus réjouissants.

Bonne semaine à tous !

mardi 21 avril 2015

Miam miam chocolat !

À l'approche de Pâques (oui, ça fait un moment que j'ai préparé cet article, je traîne, je traîne...), l'envie m'a pris de tester les chocolats faits maison. Voici un aperçu de ce que l'on peut faire avec très peu de matériel.

Pour 30 chocolats environ
2 plaquettes de chocolat (noir, au lait ou blanc)
6 plaques en silicone de moules à chocolats

Préparation
Faire fondre le chocolat dans un casserole en inox ou au bain marie. C'est l'opération la plus difficile pour laquelle il faut prendre le coup de main. Voici quelques petits trucs à savoir, que j'ai appris à force de tâtonnements :

 



- Casser le chocolat en petits morceaux et les trier selon leur grosseur. Faire fondre en premier les plus gros (l'équivalent de 2 ou 3 carrés de chocolat par morceau), qui doivent représenter environ la moitié de la quantité totale à faire fondre. Il faut faire fondre à feu très doux, quitte à ôter la casserole du feu pour que le chocolat cesse de chauffer.



 
 




- Une fois la première fournée fondue, rajouter des morceaux de taille moyenne dans la casserole : cela a pour effet de faire refroidir la préparation et de l’empêcher de cuire. (Si la température est trop élevée et que le chocolat commence à cuire, c'est très embêtant pour la suite car il se solidifie.)









- Terminer par rajouter les quelques morceaux les plus petits et couper le feu.

La préparation doit être lisse et fluide.

Verser dans les moules en silicone en s'aidant d'une petite cuillère. Ne pas trop remplir les cavités.

Mettre les plaques au frigo 30 min à 1h avant de démouler.



 

Pour varier les plaisirs, on peut mélanger les couleurs de chocolat. Pour se faire, faire deux préparations dans deux casseroles différentes. Couler quelques gouttes de la première préparation au fond des moules puis passer les plaques au congélateur 15 min environ. Pendant ce temps, préparer la deuxième casserole. Sortir les moules du congélateur, verser la deuxième préparation, puis mettre le tout au réfrigérateur.





 



Sur cette préparation, j'ai utilisé du chocolat noir dans le fond et du chocolat au lait pour compléter. On ne voit pas beaucoup la différence sur la photo.




On peut aussi réaliser des moitiés d'œuf en creux, qu'il faut ensuite assembler deux par deux. Le chocolat qui a la meilleure tenue est le noir, le banc étant le plus gras et le plus difficile à travailler sans qu'il fonde sous les doigts !




 
Pour assembler les deux moitiés, certains sites conseillent de tremper le bord des demi-coques dans une assiette d'eau chaude. J'ai testé et je n'ai pas aimé, car avec les doigts mouillés, on laisse des traces sur le beau dessin des œufs. J'ai testé une autre technique que je vous conseille d'adopter : poser un plat en inox sur une casserole d'eau bouillante (sur le petit feu allumé). Poser délicatement la moitié d’œuf sur le fond du plat en inox (sans eau, à même le fond). Le chocolat fond. Appliquer les deux moitiés fermement l'une contre l'autre et remettre rapidement au réfrigérateur.




Et voilà !

Amusez-vous bien, mais ne vous rendez pas malade !





dimanche 22 mars 2015

mercredi 11 mars 2015

Tout une nuit... pour marcher

Cette semaine, Agoaye nous propose de plancher sur l'amorce « Toute une nuit pour... »*.

Sujet très ouvert, qui peut sans doute être traité de bien des manières. Une fois n'est pas coutume, je vous propose de plonger dans mes souvenirs personnels.

J'ai un rapport assez particulier à la nuit : dans une maison, c'est un moment que j'aime, une fois que tout le monde dort et qu'il n'y a plus un bruit. On a l'impression d'être seul au monde :-) Comme j'ai par ailleurs une fâcheuse tendance à l'insomnie, j'aime la nuit avant d'aller me coucher, mais pas une fois que je suis au lit. J'ai eu des périodes de ma vie où j'appréhendais tellement le coucher, que je repoussais sans cesse ce moment de toutes les manières possibles et imaginables.

Enfant, j'ai eu ma radio personnelle très jeune, que je glissais sous mon oreiller, et que j'écoutais jusqu'à pas d'heure dans la nuit, avec mes-écouteurs-qui-me-faisaient-mal-aux-oreilles. Plus tard, j'ai eu mon walk-man perso ; jusqu'au jour où j'ai claqué toutes mes économies pour me payer une platine CD portable, à glisser également sous mon oreiller... J'aimais ces instants musicaux où il n'y avait que moi, la musique et la nuit.

J'aime aussi observer le ciel étoilé la nuit. J'ai des souvenirs d'étés, sur la propriété de mes grands-parents, à l'époque loin de la pollution lumineuse de la ville (ce n'est plus le cas aujourd'hui), de quelques soirées passées allongés à même l'herbe à observer les étoiles. Instants magiques où la raison nous fait nous sentir tout petits face à l'immensité de la voûte céleste, avec ses myriades d'étoiles et ses distances tout juste concevables pour notre petit esprit étriqué.

La nuit, bien sûr, ce sont aussi des souvenirs d'adolescence. Des nuits blanches passées à rêvasser, à refaire le monde, dans un joyeux mélange d'insouciance et d'éveil à la conscience de soi et des autres.

Quand j'avais 14 ans, j'ai même passé une nuit entière à marcher dans la forêt. Oui, je sais, dit comme ça, ça paraît un peu fou. Bien sûr, je n'étais pas seule. Il s'agissait d'une marche organisée par la paroisse que je fréquentais à l'époque. Une marche nocturne pour donner du sens à la veillée pascale, des dizaines d'ados unis dans un même effort. Il faisait froid. On avait droit à des pauses chocolat-chaud dont on profitait bien. On était jeunes. On avait le cœur vaillant. On était prêts à tout pour aller jusqu'au bout de la nuit.

La marche avait des allures de colonie de vacances. Ça chantait, ça criait, ça se charriait et ça se cajolait. On a bien marché, mais on a aussi bien rigolé. Toute la nuit, jusqu'au petit matin.

Aujourd'hui, presque 20 ans après, j'en garde encore un excellent souvenir. 

J'ai grandi, j'ai vieilli, ma foi aussi.






*Pour lire les autres participation au projet, c'est par ici.

jeudi 5 mars 2015

Faire peau neuve

Ça y est, je l'ai fait : j'ai enfin donné un nouveau look à mon blog !
Rien de bien original, mais j'avais envie de changer de décor — car cela fait plus d'un an que le blog est ouvert — et c'est chose faite. Qu'en pensez-vous ? Est-ce que tout s'affiche correctement dans votre navigateur ?

En réalité, ça fait un an et demi environ que je blogue et ça me fait un peu bizarre décrire ça !

Je ne prends plus trop souvent la plume dernièrement, encore moins pour des articles « travaillés » type littérature ou musique. Je vais essayer de trouver un peu de temps pour ça parce que c'est ce que j'aime le plus dans le fait de tenir un blog : profiter de vous présenter mes coups de cœur pour effectuer des recherches et approfondir la genèse de telle œuvre ou l'histoire de tel artiste.

En ce moment, outre mon travail et mes réalisations au sein de l'association, j'aide Mistinguett à coudre un kit de confection de peluche qui ressemble à ça. Elle l'a gagné au loto du village il y a quelques semaines (elle était toute fière :-) ) mais c'est vraiment trop dur à monter pour son âge. Je vous ferai un petite photo une fois terminé.

Je vous dois aussi une photo de mon couvre-lit, terminé depuis plus d'un mois ! Comme cet ouvrage m'a beaucoup plu (la réalisation comme le résultat final), j'ai bien envie d'en réaliser un deuxième pour notre chambre d'amis. Je dois encore réfléchir aux couleurs, à la taille des carrés et à leur motif. Je vous tiendrai au courant.

En attendant, comme palliatif à mon petit vélo dans la tête et aux insomnies récurrentes en découlant, je suis en train de tester un spray d'olfactothérapie :




L'odeur est très agréable est vraiment apaisante. Je vaporise 3 fois sur mon oreiller avant de me coucher, et je dors comme un bébé (ou presque). Pourvu que ça dure !

J'avais déjà testé, du même fabriquant, leur spray « Zen Hiver » aux huiles essentielles favorisant le dégagement des voies respiratoires, type eucalyptus, thym, etc. et j'en ai été très satisfaite également. Le nez qui coule ? Un petit coup de spray sur le pyjama avant de se coucher, et hop, tout est rentré dans l'ordre le lendemain :-) Bien sûr, ça ne soigne pas les bronchites asthmatiformes de ma fille, mais ça aide pour les débuts des petits rhumes courants.

Je ne vous ai pas dit que ma fille fait des bronchites asthmatiformes ? C'est d'ailleurs l'une des raison pour lesquelles mon sommeil est si mauvais dernièrement. Je m'inquiète beaucoup pour elle et j'attends le résultat des tests chez le pneumologue avec appréhension et impatience à la fois.



Enfin, le printemps commence à montrer le bout de son nez et le soleil à se maintenir... Ça met du baume au cœur, comme toujours :-)


Et vous, votre hiver vous a-t-il paru long cette année ?





mardi 24 février 2015

La mauvaise habitude que j'ai réussi à perdre...

Cette semaine, Agoaye nous propose d'écrire sur le thème : « La mauvaise habitude que j'ai réussi à perdre ».

C'est la première fois de l'année que je participe à ce petit défi (une semaine, un thème) et je ne suis pas sûre d'avoir une participation très régulière à l'avenir, mais vu mes pannes d'inspiration et mon manque de temps récurrents, je me dis que ça peut être un bon moyen pour me « forcer » de temps en temps à reprendre la plume :-)

Des mauvaises habitudes, j'en ai plein, à commencer par celle qui m'horripile depuis des années et qui consiste à rétorquer à tout-va « J’aimerais bien, mais j'ai pas le temps » à chaque fois que quelqu'un me fait une proposition ou une suggestion qui me plaît... J'avais un peu perdu cette habitude, mais depuis quelques mois, elle est revenue en force et ça me désole quelque peu. J'ai l'impression de sans cesse courir après le temps et de ne jamais arriver à faire ce que je veux vraiment. C'est frustrant !

Bon, visiblement, pour celle-ci, même si je me soigne et que je fais des efforts, je suis encore loin du compte !




Par contre, celle que j'ai bel et bien définitivement abandonnée et qui me pourrissait vraiment la vie, c'est la mauvaise habitude que j'avais de garder en permanence les yeux rivés sur ma montre. Quand j'habitais en région parisienne, alors étudiante, je regardais l'heure en me levant, pendant mon petit déjeuner, puis dans la salle de bains, puis encore dans l’ascenseur, puis une bonne dizaine de fois dans le métro jusqu'à la station de mon université... Ce qui est un peu idiot, car une fois montés dans la rame, on ne peut absolument rien faire pour accélérer les choses ! C'était devenu tout à fait maladif !

J'ai résolu ce problème en coupant le mal à la racine : j'ai supprimé ma montre au poignet :-)
À la même époque, j'ai pris une autre décision tout aussi radicale, et salutaire pour ma santé mentale, j'ai débranché mon radio-réveil lumineux pour le remiser au fond d'un placard. Ainsi, moi qui suis régulièrement sujette aux insomnies, je n'ai plus aucun moyen de savoir l'heure qu'il est pendant que mon cerveau tourne en boucle.

Ces deux décisions ont l'air assez anodines, mais elles m'ont procuré un bien fou ! Depuis ce sursaut de bon sens, je revis littéralement :-)

Alors, bien sûr, ça ne m'empêche nullement de regarder l'heure sur certains appareils de la maison type Freebox, ordinateur, four ou autres, ou bien sur mon téléphone portable, qui n'est jamais bien loin de moi, mais c'est quand même beaucoup moins tentant. Et puis, j'ai vraiment pris conscience du mal que ça me faisait, et j'évite vraiment de replonger autant que faire se peut...


Et vous, quel rapport entretenez-vous avec le temps ?



Si vous voulez découvrir les mauvaises habitudes d'autres blogueurs, c'est par ici que ça se passe.




dimanche 15 février 2015

Hubots or not Hubots?









Aujourd'hui je reprends le clavier pour vous parler de la dernière série qui m'émoustille et me met le cerveau en ébullition. Comme je suis toujours un peu à la traîne, vous la connaissez sans doute déjà, puisqu'elle a été diffusée sur Arte en France en 2013 et 2014. Vous l'aurez compris, pour ceux qui connaissent, il s'agit de la série suédoise Äkta människor, baptisée Real Humans en anglais et diffusée sous le titre 100 % humains en France.

Cela fait 15 jours que M. Isis et moi-même restons scotchés épisode après épisode aux aventures de Inger Engman, Anita, Béatrice, Niska, Flash et les autres.

L'histoire est bien ficelée, loin du manichéisme qu'on pourrait redouter dans ce genre de série d'anticipation : les robots ne sont pas tous méchants, les humains n'aiment pas tous les robots, certains robots sont plus malins que d'autres, etc.

Ce que j'aime c'est que, à partir d'un postulat, qui est qu'on puisse créer des androïdes si semblables aux humains qu'ils pourraient se confondre avec eux, les scénaristes explorent une incroyable palette de possibilités plus ou moins évidentes : si l'on pouvait créer des androïdes, quelles seraient les conséquences ? 

Car dans 100 % humains, il y a un peu de tout ! On retrouve tour à tour l'utilisation sexuelle des hubots, leur remplacement des humains au travail (d'abord aux tâches pénibles du type manutention et gestion des stocks, puis aux tâches où la machine est plus performante que l'homme), les hubots comme alternative grandeur nature aux jeux vidéos, les humains qui tombent amoureux des hubots, les hubots qui tombent amoureux des humains, les questions de discrimination, les hubots peuvent-ils avoir la foi ? Sans oublier le très controversé sujet du clonage.

Les personnages humains passent par divers sentiments pro ou anti-hubots en fonction des relations établies avec les uns et les autres. L'histoire se corse au fil des épisodes. Les hubots, plutôt sympathiques pour la plupart, subissent certains revers qui ne nous laissent pas indifférents. On s'attache à ces personnages, surnommés Pac-Man en VO (ça nous a bien fait rigoler, ça !) autant qu'aux personnages de chair et de sang. La montée des sentiments extrémistes est parfaitement scénarisée. Beaucoup de scènes sont des clins d'œil à notre société. Bien souvent, il suffirait de remplacer le mot « hubot » par « gay » ou « immigré » pour retomber dans notre propre monde.

Un coup de chapeau à la réalisation et au grimage des acteurs qui jouent des rôles de hubots. Ils sont tous plus bluffants les uns que les autres. Petit panorama ci-dessous :





Flash/Florentine
Anita


Anita est de loin la plus bluffantes à mon avis.

L'actrice qui joue Flash étant mannequin de son premier métier, et son rôle étant celui d'un hubot-poupée Barbie, la ressemblance se retrouve plus facilement.




Niska
Gordon


Pour Niska, la transformation physique est réellement impressionnante !






Rick
Odi




Une petite dernière pour la route, Vera, le hubot qui sert de gouvernante au papy de la série. J'adore le personnage que les réalisateurs en ont fait, à mi-chemin entre Mme Doubtfire et le professeur McConagall.



Vera




Dans Äkta människor, j'ai aussi aimé le souci du détail dans la représentation des hubots. La série en fait certes des androïdes parfaits, mais on n'en oublie pas pour autant que ce sont avant tout des machines, et cela se voit de mille et unes façons, dans la manière dont ils sont représentés. 

Pour se recharger, les hubots possèdent un câble auto-enrouleur à la manière de nos aspirateurs domestiques, ils sont dotés d'une prise USB dans la nuque, qui permet de les connecter à un ordinateur pour les mettre à jour ou bien à deux hubots de s'échanger des données, et s'ils sont trouvés sans propriétaire, on ne va pas les récupérer à la fourrière, mais au centre de recyclage. 

Dans l'un des épisodes, au comble du désespoir, l'un des hubots évolués décide de se débarrasser de la prise au bout de son câble pour empêcher toute tentative de recharge, et traduit ainsi un comportement suicidaire.

J'ai bien aimé aussi les petites trouvailles, comme les paupières qui se mettent à clignoter à toute vitesse pour montrer que le cerveau/disque dur du hubot travaille, ou ces mêmes paupières qui clignotent parfois, telles des diodes d'ordinateur, pour montrer que le hubot réagit à quelque chose.




Dans 100 % humains, les centres commerciaux et usines possèdent des points de recharge pour hubots.





J'ai profité de l'occasion pour regarder la série en VOST (en suédois, donc). Mon âme de linguiste se délecte de repérer les constructions de cette langue qui m'était totalement inconnue avant ces jours-ci. Je suis tellement plongée dans l'écoute des sonorités et dans le repérage du sens par rapport aux mots prononcés, que j'ai réussi à repérer une faute de traduction dans un sous-titre :-) Je suis très fière de moi, même si j'avoue qu'il ne faut pas être sorti de St Cyr pour y arriver. La syntaxe, ainsi qu'un grand nombre de mots, ressemble beaucoup à l'anglais ou à l'allemand. Pour d'autres mots, comme ils se répètent souvent, je les ai repérés aussi, mais c'est plus dur.




Pour moi, c'est le petit bonus :-)