mardi 7 janvier 2014

Avoir une araignée au plafond

Cette expression m'est venue à l'esprit l'autre jour quand, en levant la tête, je me suis retrouvée nez à nez avec Maman araignée et sa myriade de bébés...



Avoir une araignée au plafond (ou dans le plafond), c'est être un peu fantasque. J'aime bien cette définition, mais je ne pense pas qu'elle me corresponde.  

D'ailleurs, je n'ai pas une araignée au plafond, mais plusieurs :-)

J'ai pris cette photo peu avant les Fêtes. Je suis partie en vacances, puis rentrée. Les araignées sont toujours au même en droit... Non, je ne les ai pas chassées. Elles ne me gênent pas. Je m'étais dit que si je les voyais migrer un peu partout dans la maison, il serait temps d'aviser pour les déloger, mais elles n'ont pas bougé ! 

Je pensais également que les bébés grossiraient vite, mais non, ils font toujours la même taille minuscule ! En fait, je me suis renseignée : c'est tout à fait normal. Il s'avère que la croissance des araignées se fait par mues successives de l'exosquelette (squelette externe, par opposition à l'endosquelette des mammifères, par exemple, qui se trouve « à l'intérieur »). Je devrais donc retrouver rapidement quantité de mini-mues un peu partout dans la maison... Je vous teindrai au courant !

Cette araignée, très commune dans nos maisons, est un pholque phalangide. Elle chasse ou attrape dans sa toile quantité d’insectes et s'attaque même à d'autres araignées comparativement plus impressionnantes, les tégénaires, que je trouve personnellement beaucoup moins sympathiques.




On peut voir quelques photos très réussies d'un combat entre les deux espèces sur un blog de passionné.


Les pholques comme les tégénaires, quoique venimeuses, ne sont pas dangereuses pour l'homme.

Je n'aime pas trop toucher les araignées et les insectes en général, mais je peux facilement partager mon logis avec eux.


Et vous, que faites-vous ? Êtes-vous un accro du balai ou un fervent admirateur de Dame Nature ?






6 commentaires:

  1. Coucou Isis!
    J'avoue avoir du mal à m'imaginer devoir partager mon quotidien avec toute une famille d'araignées (si tu t'en souviens, je suis arachnophobe ^^;).
    Même si je sais que toutes ces demoiselles aux pattes velues nous sont bien utiles, c'est plus fort que moi, il faudra que ce soit elles ou moi! =P
    Bisous

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  2. Salut ma belle :-)
    Oui, je sais, ce post n'est pas fait pour toi ! Bravo d'avoir eu le courage de le lire jusqu'au bout...

    Comme je disais, si la première araignée ne me dérange pas plus que ça, la seconde version, en revanche, me plaît beaucoup moins. J'en vois assez souvent dehors, et quelques fois dans la maison, et à chaque fois j'appelle mon chéri à la rescousse pour qu'il me la mette dehors :-) Courageuse, mais pas téméraire, comme on dit :P

    Rassure-toi, le prochain post, estampillé « Créations », devrait bien plus être à ton goût !

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  3. Je n'avais jamais vu avant ta photo de petites araignées comme ça avec leur "maman", c'est très étonnant!!

    Il y a plein de minuscules araignées chez moi qui ne me dérangent pas du tout. Quelques faucheuses qui ne me dérangent pas non plus.

    A l'automne il a y a deux très grosses araignées charnues qui rentrent le soir. Je les coince entre un verre et une carte postale et je les remets dehors...

    Notre civilisation se charge déjà suffisamment de supprimer toute la faune et la flore existante sans que moi aussi je me mette a exterminer les innocents...

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  4. Oui, c'est rare de voir autant de bébés dans la toile-maison :-)

    Tu es plus courageuse que moi, même si mon intention est la même, je ne peux pas approcher les araignées d'aussi près (surtout les bien « charnues », comme tu dis !). Si mon homme n'est pas là, je préfère encore la chasser vers l'extérieur, sans lui faire de mal, plutôt que de devoir m'approcher trop près...

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  5. Je tente de me soigner de ma phobie des araignées. Mais plus elles sont velues, plus j'ai peur et c'est plus fort que moi, je prends la tapette à mouches et les écrase...

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    1. « Aïe ! Aïe ! Aïe ! », crie la pauvre araignée :-)

      Je plaisante : étant plus jeune, j'étais une grande "exterminastrice" de tout ce qui avait plus de 4 pattes. J'avais très peur, tout simplement, et je trouvais ça jouissif de pouvoir mettre fin a ma peur simplement en les écrabouillant sous la chaussure ou un balai...

      Et puis, je sais pas trop ce qui s'est passé, mais j'ai changé. Je crois que c'est grâce à mon chéri, en fait, qui a toujours mis un point d’honneur a épargner la vie de toutes les bestioles quelles qu'elles soient... Du coup, ça a déteint sur moi ! Même si, comme je l'ai avoué plus haut, je ne vais pas jusqu'à les toucher/sauver moi-même, je fais ce que je peux pour leur éviter la mort...

      Peut-être que tu vas changer aussi un jour, qui sait :P

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