mardi 24 février 2015

La mauvaise habitude que j'ai réussi à perdre...

Cette semaine, Agoaye nous propose d'écrire sur le thème : « La mauvaise habitude que j'ai réussi à perdre ».

C'est la première fois de l'année que je participe à ce petit défi (une semaine, un thème) et je ne suis pas sûre d'avoir une participation très régulière à l'avenir, mais vu mes pannes d'inspiration et mon manque de temps récurrents, je me dis que ça peut être un bon moyen pour me « forcer » de temps en temps à reprendre la plume :-)

Des mauvaises habitudes, j'en ai plein, à commencer par celle qui m'horripile depuis des années et qui consiste à rétorquer à tout-va « J’aimerais bien, mais j'ai pas le temps » à chaque fois que quelqu'un me fait une proposition ou une suggestion qui me plaît... J'avais un peu perdu cette habitude, mais depuis quelques mois, elle est revenue en force et ça me désole quelque peu. J'ai l'impression de sans cesse courir après le temps et de ne jamais arriver à faire ce que je veux vraiment. C'est frustrant !

Bon, visiblement, pour celle-ci, même si je me soigne et que je fais des efforts, je suis encore loin du compte !




Par contre, celle que j'ai bel et bien définitivement abandonnée et qui me pourrissait vraiment la vie, c'est la mauvaise habitude que j'avais de garder en permanence les yeux rivés sur ma montre. Quand j'habitais en région parisienne, alors étudiante, je regardais l'heure en me levant, pendant mon petit déjeuner, puis dans la salle de bains, puis encore dans l’ascenseur, puis une bonne dizaine de fois dans le métro jusqu'à la station de mon université... Ce qui est un peu idiot, car une fois montés dans la rame, on ne peut absolument rien faire pour accélérer les choses ! C'était devenu tout à fait maladif !

J'ai résolu ce problème en coupant le mal à la racine : j'ai supprimé ma montre au poignet :-)
À la même époque, j'ai pris une autre décision tout aussi radicale, et salutaire pour ma santé mentale, j'ai débranché mon radio-réveil lumineux pour le remiser au fond d'un placard. Ainsi, moi qui suis régulièrement sujette aux insomnies, je n'ai plus aucun moyen de savoir l'heure qu'il est pendant que mon cerveau tourne en boucle.

Ces deux décisions ont l'air assez anodines, mais elles m'ont procuré un bien fou ! Depuis ce sursaut de bon sens, je revis littéralement :-)

Alors, bien sûr, ça ne m'empêche nullement de regarder l'heure sur certains appareils de la maison type Freebox, ordinateur, four ou autres, ou bien sur mon téléphone portable, qui n'est jamais bien loin de moi, mais c'est quand même beaucoup moins tentant. Et puis, j'ai vraiment pris conscience du mal que ça me faisait, et j'évite vraiment de replonger autant que faire se peut...


Et vous, quel rapport entretenez-vous avec le temps ?



Si vous voulez découvrir les mauvaises habitudes d'autres blogueurs, c'est par ici que ça se passe.




dimanche 15 février 2015

Hubots or not Hubots?









Aujourd'hui je reprends le clavier pour vous parler de la dernière série qui m'émoustille et me met le cerveau en ébullition. Comme je suis toujours un peu à la traîne, vous la connaissez sans doute déjà, puisqu'elle a été diffusée sur Arte en France en 2013 et 2014. Vous l'aurez compris, pour ceux qui connaissent, il s'agit de la série suédoise Äkta människor, baptisée Real Humans en anglais et diffusée sous le titre 100 % humains en France.

Cela fait 15 jours que M. Isis et moi-même restons scotchés épisode après épisode aux aventures de Inger Engman, Anita, Béatrice, Niska, Flash et les autres.

L'histoire est bien ficelée, loin du manichéisme qu'on pourrait redouter dans ce genre de série d'anticipation : les robots ne sont pas tous méchants, les humains n'aiment pas tous les robots, certains robots sont plus malins que d'autres, etc.

Ce que j'aime c'est que, à partir d'un postulat, qui est qu'on puisse créer des androïdes si semblables aux humains qu'ils pourraient se confondre avec eux, les scénaristes explorent une incroyable palette de possibilités plus ou moins évidentes : si l'on pouvait créer des androïdes, quelles seraient les conséquences ? 

Car dans 100 % humains, il y a un peu de tout ! On retrouve tour à tour l'utilisation sexuelle des hubots, leur remplacement des humains au travail (d'abord aux tâches pénibles du type manutention et gestion des stocks, puis aux tâches où la machine est plus performante que l'homme), les hubots comme alternative grandeur nature aux jeux vidéos, les humains qui tombent amoureux des hubots, les hubots qui tombent amoureux des humains, les questions de discrimination, les hubots peuvent-ils avoir la foi ? Sans oublier le très controversé sujet du clonage.

Les personnages humains passent par divers sentiments pro ou anti-hubots en fonction des relations établies avec les uns et les autres. L'histoire se corse au fil des épisodes. Les hubots, plutôt sympathiques pour la plupart, subissent certains revers qui ne nous laissent pas indifférents. On s'attache à ces personnages, surnommés Pac-Man en VO (ça nous a bien fait rigoler, ça !) autant qu'aux personnages de chair et de sang. La montée des sentiments extrémistes est parfaitement scénarisée. Beaucoup de scènes sont des clins d'œil à notre société. Bien souvent, il suffirait de remplacer le mot « hubot » par « gay » ou « immigré » pour retomber dans notre propre monde.

Un coup de chapeau à la réalisation et au grimage des acteurs qui jouent des rôles de hubots. Ils sont tous plus bluffants les uns que les autres. Petit panorama ci-dessous :





Flash/Florentine
Anita


Anita est de loin la plus bluffantes à mon avis.

L'actrice qui joue Flash étant mannequin de son premier métier, et son rôle étant celui d'un hubot-poupée Barbie, la ressemblance se retrouve plus facilement.




Niska
Gordon


Pour Niska, la transformation physique est réellement impressionnante !






Rick
Odi




Une petite dernière pour la route, Vera, le hubot qui sert de gouvernante au papy de la série. J'adore le personnage que les réalisateurs en ont fait, à mi-chemin entre Mme Doubtfire et le professeur McConagall.



Vera




Dans Äkta människor, j'ai aussi aimé le souci du détail dans la représentation des hubots. La série en fait certes des androïdes parfaits, mais on n'en oublie pas pour autant que ce sont avant tout des machines, et cela se voit de mille et unes façons, dans la manière dont ils sont représentés. 

Pour se recharger, les hubots possèdent un câble auto-enrouleur à la manière de nos aspirateurs domestiques, ils sont dotés d'une prise USB dans la nuque, qui permet de les connecter à un ordinateur pour les mettre à jour ou bien à deux hubots de s'échanger des données, et s'ils sont trouvés sans propriétaire, on ne va pas les récupérer à la fourrière, mais au centre de recyclage. 

Dans l'un des épisodes, au comble du désespoir, l'un des hubots évolués décide de se débarrasser de la prise au bout de son câble pour empêcher toute tentative de recharge, et traduit ainsi un comportement suicidaire.

J'ai bien aimé aussi les petites trouvailles, comme les paupières qui se mettent à clignoter à toute vitesse pour montrer que le cerveau/disque dur du hubot travaille, ou ces mêmes paupières qui clignotent parfois, telles des diodes d'ordinateur, pour montrer que le hubot réagit à quelque chose.




Dans 100 % humains, les centres commerciaux et usines possèdent des points de recharge pour hubots.





J'ai profité de l'occasion pour regarder la série en VOST (en suédois, donc). Mon âme de linguiste se délecte de repérer les constructions de cette langue qui m'était totalement inconnue avant ces jours-ci. Je suis tellement plongée dans l'écoute des sonorités et dans le repérage du sens par rapport aux mots prononcés, que j'ai réussi à repérer une faute de traduction dans un sous-titre :-) Je suis très fière de moi, même si j'avoue qu'il ne faut pas être sorti de St Cyr pour y arriver. La syntaxe, ainsi qu'un grand nombre de mots, ressemble beaucoup à l'anglais ou à l'allemand. Pour d'autres mots, comme ils se répètent souvent, je les ai repérés aussi, mais c'est plus dur.




Pour moi, c'est le petit bonus :-)













dimanche 8 février 2015

Ces hommes qui me font craquer...

Une fois n'est pas coutume, je me suis fait taguer par l'inénarrable Mahie, sur un sujet qui n'a jamais été abordé sur ce blog très (trop ?) sérieux, et qui, en plus, est en friche bien malgré moi depuis plusieurs semaines déjà :-)

Oui, Mahie, je ne blogue plus depuis pas mal de temps ! Ça me fait donc doublement plaisir que tu me tagues et que tu essaies de me remotiver à bloguer par la même occasion...

Pourquoi je ne blogue plus ? Parce que les mille et une choses de la vie font que je n'ai plus assez de temps pour tout et que je suis obligée de faire des choix. Deuxième raison, à chaque fois que j'ai envie d'écrire quelque chose, je trouve le sujet ou le problème trop personnel et j'ai peur de l'étaler sur la blogosphère. Résultat, je me tais ! (C'est pas forcément très malin, ni salutaire, mais pour l'instant, je n'arrive pas à passer le cap...)

Donc, je te remercie de m'offrir cette opportunité de sortir de ma coquille pour vous parler d'un sujet certes quelque peu peu frivole, mais après tout, si on ne peut pas s'amuser un peu, à quoi bon ?

Donc, pour ceux qui veulent savoir d'où vient l'idée de la liste que je vais vous présenter ci-dessous, je vous invite à aller visiter le blog de Mahie.






Numéro 5


Un dandy sexy, ça ne se refuse pas :-)


Robert Downey Jr

(Promis Mahie, j'ai pas copié ! Il me plaît vraiment, celui-là.)





Numéro 4


Avec ou sans la barbe, je trouve qu'il se laisse regarder sans problème :-)

Ewan McGregor






Numéro 3


Un petit jeune avec qui il ne me déplairait pas de danser un slow (soyons romantiques !)

 

Kit Arrington





Numéro 2


Mike Delfino, le mari parfait :-) 





Dans la pub Coton Chic, il est pas mal non plus !








Numéro 1


Mon acteur fétiche : celui que, dès que je le vois, j'ai les entrailles qui s'enflamment !

 

Matt Damon




Voilà ! Vous savez tout sur mes désirs secrets :-)

À mon tour, je tague tous les messieurs qui lisent mon blog de temps à autres (c'est bien aussi qu'ils avouent leurs fantasmes,  non ?). À vos claviers !